AOC Macvin-du-jura
Ce vin de liqueur doit probablement son origine à une recette des abbesses de l'abbaye de Château-Chalon. Pour son élaboration, le moût commence à peine sa fermentation qu'il est muté à l'eau-de-vie de marc de Franche-Comté, provenant de la même exploitation. L'eau-de-vie doit être « rassise », c'est-à-dire vieillie en fût de chêne pendant au moins dix-huit mois. Ensuite, le macvin se repose encore pendant un an en fût de chêne, car sa commercialisation ne peut se faire avant le 1er octobre de l'année suivant la récolte.
Comment reconnaître un Macvin-du-jura ?
Macvin-du-jura : quel œil ?
Les macvins rouges présentent une teinte légèrement tuilée et brillante.
Les rosés sont d'une couleur pâle.
La robe des macvins blancs est jaune pâle, à reflets verts.
Macvin-du-jura : quel nez ?
Des arômes de petits fruits rouges et de raisins secs sont perceptibles dans les macvins rouges.
Les rosés libèrent un nez fruité.
La palette des macvins blancs est très aromatique et plutôt exotique. Elle s'inscrit à la fois dans les registres floral et fruité, et s'accompagne de notes de noix et de caramel.
Macvin-du-jura : quelle bouche ?
Les macvins rouges sont complexes et étonnamment aromatiques.
Les rosés se distinguent en fin de bouche par des arômes de raisin et de griotte.
En blanc, la matière ronde et riche est empreinte de notes de fruits frais.
Macvin-du-jura : quel accord mets/vins ?
Apéritif, gastronomie comtoise.