AOC Puligny-montrachet
Situé entre meursault au nord et chassagne-montrachet au sud, Puligny est devenu Puligny-Montrachet en 1879. Le terroir conjugue ces deux influences. L'appellation communale produit des vins gras et charnus du côté de meursault, charpentés et bouquetés du côté de chassagne. Les villages se situent à la hauteur de Puligny et un peu plus haut dans l'axe de la Côte. Les premiers crus s'étagent sur le même axe, également plein sud entre 270 et 320 m d'altitude. Ils se répartissent en vingt-quatre lieux-dits, eux-mêmes assemblés en quatorze climats. Parmi les plus réputés : Les Combettes, Les Folatières, Les Pucelles, Clavaillon.
Vins de Puligny-montrachet
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Comment reconnaître un Puligny-montrachet ?
Puligny-montrachet : quel œil ?
En blanc, le vin est cousu d'or, luisant, à reflets verts. Cette tonalité prend de l'intensité, de la profondeur avec l'âge.
En rouge, la robe est nette et limpide, pourpre assez vif dans sa jeunesse, assombri avec le temps.
Puligny-montrachet : quel nez ?
Au nez, le puligny-montrachet blanc suggère la fougère, l'aubépine, le raisin mûr, la pâte d'amandes, la noisette, l'ambre, la citronnelle, la pomme verte. Les arômes minéraux (silex, pierre à fusil) et lactiques (beurre) sont fréquents. Le miel est habituel, surtout au bout de quelques années de garde.
En rouge, la fraise, le cassis, les petits fruits rouges et noirs se déclinent. Avec l'âge, les accents tirent sur le cuir, le musc et la fourrure.
Puligny-montrachet : quelle bouche ?
En blanc, le corps et le bouquet se fondent avec l'âge. La concentration est remarquable.
En rouge, le vin se révèle tendre et fruité, charnu au bout de quelques années.
Puligny-montrachet : quel accord mets/vins ?
filet mignon, viande grillée ou rôtie, fromages (comté, cîteaux).
vol-au-vent, pauchouse de la Saône, quenelles de brochet, jambon à la crème, poularde de Bresse à la crème et aux morilles.