Comment reconnaître un Coteaux-du-layon ?
Coteaux-du-layon : quel œil ?
Le coteaux-du-layon idéal est d'un bel or à reflets verts. Lorsque la pourriture noble domine, il prend avec l'âge une somptueuse couleur ambrée à reflets bronze orangé.
La robe d'un vénérable coteaux-du-layon ne peut laisser indifférent.
Ce vin marque le verre de généreuses larmes héritées de la lente surmaturation du raisin au soleil d'automne.
Coteaux-du-layon : quel nez ?
Dans les cinq à dix premières années qui suivent la récolte, les vins expriment des arômes de fleurs blanches (rose, seringa, aubépine) et de fruits blancs (poire, pêche). Selon les millésimes, la nature des terroirs et leur situation topographique, ces nuances sont fortement enrichies d'agrumes (écorce de pamplemousse, bois d'oranger), de fruits exotiques (mangue, corossol, goyave) ou de fruits secs (abricot, figue). Dans certains cas apparaissent également des touches minérales (iode, huile de roche) qui, en excès, peuvent être mal perçues. Lorsque les vins atteignent leur maturité, les nuances florales se sont estompées. Des arômes rares se manifestent : bois précieux de marqueterie (bois d'agrumes, bois des Indes, résineux d'Asie Mineure), fruits secs et confits, bergamote, avec des nuances de miel et d'amande. Très souvent, les arômes minéraux se sont développés, ajoutant au plaisir de l'exotisme une note d'austérité agréable.
Coteaux-du-layon : quelle bouche ?
Le coteaux-du-layon présente un bon équilibre entre les saveurs acides et le moelleux. Les arômes révélés à l'olfaction s'accompagnent de notes de menthe ou de réglisse.