AOC Moulin-à-vent

Comment reconnaître un Moulin-à-vent ?

Moulin-à-vent : quel œil ?

Le moulin-à-vent doit au gamay et au granite sa couleur rouge violacé qui, au fur et à mesure du temps, évolue du grenat sombre au rubis profond.

Moulin-à-vent : quel nez ?

Dans sa prime jeunesse, le moulin-à-vent exhale des senteurs fruitées, comme la cerise bien mûre, et florales, comme la violette. Puis apparaissent des parfums de rose fanée, d'iris. Plus tard, son bouquet devient plus épicé et complexe, avec des notes de truffe, de musc, de venaison et même d'ambre gris. Ces différentes nuances restent assez légères et discrètes?; elles ne nuisent ni à la finesse ni à l'élégance du vin.

Moulin-à-vent : quelle bouche ?

C'est surtout au palais que le moulin-à-vent affirme sa grande distinction. La juste proportion de chacun de ses constituants, la finesse de ses tanins et la persistance de ses arômes procurent un plaisir sans égal. Charnu, velouté, souvent minéral, ce vin peut hériter quelques touches boisées de son élevage. Sa race et son cachet se développent avec le temps.

Moulin-à-vent : quel accord mets/vins ?

Viande rouge, gibier, fromages (munster, époisses, camembert).