Clarin - cépage blanc : origine, utilisation, particularités
Un cépage issu d'un croisement récent
Le clarin blanc a une origine identifiable : c'est un cépage créé en 1953 par le chercheur Paul Truel au sein du Centre de ressources biologiques de la vigne à Montpellier (domaine de Vassal), dont il a été directeur par la suite. Cet ampélographe (qui étudie la morphologie des vignes) est à l'origine de nombreuses variétés de cépages. Le clarin est obtenu à partir d'un croisement entre le carignan et le cinsault. Ce cépage est bien inscrit au catalogue des variétés de vigne en France et aucun synonyme ne lui est connu.
Un cépage confidentiel
Le clarin n'a jamais eu vocation à être cultivé à grande échelle. Depuis 1958, les surfaces de production du clarin n'ont jamais dépassé les huit hectares. Il se joint à la liste des cépages utilisés dans la plaine languedocienne et la vallée méridionale du Rhône, surtout en vinification des vins blancs. Aucune AOC ne peut utiliser ce cépage. Il se retrouve en revanche comme cépage autorisé en assemblage dans de nombreuses IGP du Languedoc, du Rhône et de Provence ou encore du Périgord.
Une variété fertile
Si ce cépage est peu mis en culture, ce n'est probablement pas à cause de ses propriétés de cultures déficientes. C'est un cépage fertile et productif, peu sensible aux maladies comme la pourriture grise. Ses baies sont grosses, tout comme ses grappes, et ont une forme elliptique. Ce cépage est reconnaissable à ses feuilles jeunes qui se colorent en jaune et à ses feuilles adultes de grande taille, de 7 à 9 lobes.