Clairette - cépage blanc : origine, utilisation, particularités
Un cépage ancien d'Occitanie
La clairette est considérée comme l'un des seuls cépages originaires du Languedoc. Ce cépage aurait été importé de Grèce dans les premières colonies grecques de la région d'Agde puis aurait proliféré dans l'Hérault. Aucun synonyme ne lui est officiellement reconnu, mais la clairette est aussi nommée blanquette dans l'Aude, petit blanc, malvoisie, muscade ou encore cotticour. La clairette blanche produit des vins secs. Elle entre enfin dans la production d'eau-de-vie.
Un cépage à l'origine de nombreuses appellations
Ce cépage entre dans la composition d'innombrables appellations et IGP du sud de la France et du Rhône en tant que cépage principal ou accessoire. Il donne son nom à des appellations contrôlées. Pas moins de 36 dénominations, plus particulièrement dans le Languedoc, mais pas seulement ! Des vins prestigieux, comme les AOC châteauneuf-du-pape en blanc et rouge ou beaumes-de-venise en rouge, peuvent opter pour ce cépage principal. Il reste néanmoins associé à la fabrication de vins liquoreux ou effervescents consommés localement, notamment la clairette de Die (Drôme, vallée du Rhône) ou les différentes clairettes du Languedoc (comme celle d'Adissan ou la blanquette de Limoux).
Un grand cépage en perte de vitesse
La clairette a perdu 85 % de surface cultivée depuis 1958. Sa culture en France se stabilise à l'heure actuelle autour de 2 000 hectares. Considérée comme un grand cépage, la clairette est particulièrement bien adaptée aux sols peu fertiles et secs, et, fidèle à sa région d'origine, elle a des rameaux qui supportent bien le vent.