Chasselas - cépage rosé : origine, utilisation, particularités
Un chasselas d'origine française
Alors que le chasselas B est originaire de Suisse, le chasselas rose est, quant à lui, une variété française. Ses nombreuses dénominations européennes sont reconnues en France, et plus particulièrement son nom allemand Gutedel, qui est utilisé dans la dénomination d'usage des vins blancs en AOC d'Alsace.
Une mise en culture rare
Le chasselas rose n'a pas connu le même succès que le blanc. Les mises en culture ont rarement dépassé les 100 hectares (maximum atteint en 2008 avec 94 hectares). En 1968, la culture de ce cépage avait atteint son niveau le plus bas : moins de 20 hectares. Le chasselas rose ne se retrouve que dans deux AOC d'Alsace comme cépage principal : le blanc d'Edelzwicker et le blanc chasselas-gutedel, cette dernière appellation étant relativement rare sur le marché. Le reste du temps, il est employé en mélange dans des IGP de Savoie, du Rhône, du Languedoc, de la Provence et du Beaujolais.
L'apparence du chasselas, mais en rose
Ce cépage possède les mêmes aptitudes culturales et agronomiques que son homologue blanc. Il est ainsi sensible à l'oïdium, mais est peu attaqué par la pourriture grise. Il en a aussi les mêmes particularités physiologiques : une baie juteuse, de taille moyenne, mais dont la teinte est légèrement rosée. Il est, comme le chasselas blanc, apprécié en tant que raisin de table. Ce cépage produit des vins secs et légers.