Carmenère - cépage noir : origine, utilisation, particularités
Carménère : les origines de ce cépage noir
D'origine bordelaise, le carménère est issu d'un mariage entre le gros cabernet et le cabernet franc. Ce cépage noir est peu cultivé en France, puisqu'il ne recouvre qu'une dizaine d'hectares dans tout le pays. En revanche, il est très prisé en Amérique du Sud et on le retrouve aussi en grande quantité en Italie et en Californie. Le cépage carménère est souvent surnommé vidure, car il possède un bois relativement dur.
Dans quelles AOC retrouve-t-on le carménère ?
Le carménère atteint sa pleine maturité à la deuxième époque moyenne. Il produit un vin coloré avec des reflets violacés, tanique. Quand il est jeune, il se distingue avec des arômes de betterave, de framboise, de paprika, de poivre vert, de cacao et de prune noire. Le carménère fait partie de l'encépagement des appellations graves-de-vayres, margaux, pauillac, saint-émilion, ou encore crémant de Bordeaux.
Quelles sont les particularités du carménère ?
Le cépage carménère est facilement reconnaissable à ses feuilles à la fois révolutées et brillantes. Les grappes sont petites à moyennes, de forme arrondie, avec des pédoncules assez forts et longs. De couleur noire bleutée, la peau des grains est couverte de pruine. Quant à la pulpe, elle est plutôt molle, avec un goût herbacé. Le carménère nécessite un débourrement tardif et supporte difficilement le froid comme les zones trop fertiles. Il est peu sensible aux maladies (sauf la pourriture grise).