Romorantin - cépage blanc : origine, utilisation, particularités
Les origines d’un cépage blanc peu cultivé : le romorantin
Nous savons, grâce à une étude menée par des chercheurs de l’université de Californie en 1999 que le romorantin provient d’un croisement entre le pinot et le gouais blanc. Plus incertaine est l’origine bourguignonne du cépage. Cette thèse vient du fait que François Ier demanda à planter 80 000 plants de vigne de Bourgogne autour de sa résidence à Romorantin mais il est peu probable que ce cépage soit réellement celui qu’on appelle le romorantin, le dameri, le gros blanc de Ville-Franche ou encore le raisin de Grave.
Les rares utilisations du romorantin
Bien qu’il soit recommandé dans la vallée de la Loire, le romorantin n’est cultivé que sur de petites parcelles. Seuls 60 hectares ont été plantés dans le Loir-et-Cher, département de la commune de Romorantin-Lanthenay. Ce cépage a toutefois la particularité d’être le cépage unique du vin blanc AOC Cour-Cheverny produit dans le vignoble de la Loire. On le retrouve en tant que cépage principal des vins blancs IGP Atlantique, Périgord et Périgord vin de Domme. Cultivé dans d’autres vignobles, il intègre la composition de plusieurs vins IGP du Rhône, du Beaujolais, du Sud-Ouest et de Provence.
Rondeur du vin et arômes : les particularités du romorantin
Les raisins de ce cépage peuvent faire l’objet d’une récolte tardive. Sa particularité première reste la rondeur que le romorantin offre aux vins qui l’utilisent. Quant à ses arômes, on y reconnaît le miel, les fleurs blanches et parfois même les pruneaux.
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