Plantet - cépage noir : origine, utilisation, particularités
Un hybride pour lutter contre le phylloxera
Alors que le phylloxera ravage le vignoble français à la fin du XIXe siècle, les ingénieurs agronomes et les viticulteurs français mettent au point des hybrides résistants. Albert Seibel, en Ardèche, croise des plants américains aux plants traditionnels. Parmi les nombreux hybrides qu'il crée, le cépage 5455 Seibel ou plantet noir est utilisé pour récupérer le vignoble français, notamment sur la façade atlantique.
Un cépage qui se raréfie
À partir des années trente, les hybrides sont peu à peu délaissés. Jusqu'en 1958, près de 27 000 hectares de plantet N étaient encore mis en culture. Cette surface se réduit à la fin des années quatre-vingt au point de ne pas dépasser en 2018 les 800 hectares. Moins d'une vingtaine d'IGP sont autorisées à l'utiliser, notamment dans la région du Rhône, et plus particulièrement dans sa région d'origine, l'Ardèche et la Drôme. Quelques IGP de Savoie (Coteaux de l'Ain) et des Landes l'utilisent.
Des atouts agronomiques qui ne compensent pas de faibles qualités œnologiques
L'abandon progressif du plantet est lié à sa faible potentialité de vinification. Les spécialistes lui reprochent de produire des vins de qualité médiocre, qui courent le risque d'être foxés (odeur typique des cépages hybridés avec des plants américains). Pourtant, ce cépage aux petits grains juteux, résistant et facile d'entretien a probablement participé à faire des vignerons du Sud-Ouest les premiers producteurs de vin de la France de l'entre-deux-guerres !
< Piquepoul blanc
Ribol >
LES AUTRES CEPAGES
P
- Pascal
- Persan
- Petit brun
- Petit Verdot
- Pineau d'Aunis
- Pinot
- Pinot
- Pinot
- Pinot Meunier
- Piquepoul (Picpoule)
- Piquepoul (Picpoule)
- Piquepoul (Picpoule)
- Plantet