Persan - cépage noir : origine, utilisation, particularités
Une origine savoyarde
Le persan noir a été cultivé pour la première fois en Savoie, autour de Saint-Jean-de-Maurienne. Il a un certain temps été majoritairement cultivé dans la vallée de l'Arc, jusque dans la Drôme. Aujourd'hui plutôt confidentielle, sa culture peut toutefois se retrouver entre la vallée du Grésivaudan et la Savoie. La zone de la combe de Savoie accueille en effet son retour progressif depuis une dizaine d'années environ.
Un cépage proche de l'étraire de l'Aduï
Le persan noir est souvent confondu à tort avec un autre cépage de la région, l'étraire de l'Aduï. Également appelé becquet, pressan, petit étraire ou encore siranèze pointue, ce cépage se distingue par des baies à la peau fine et à la pulpe juteuse, ainsi que par ses feuilles qui rougissent l'automne venu. C'est un cépage vigoureux et productif, appréciant les terrains secs ainsi que les expositions ensoleillées.
Un vin de qualité apte à vieillir
Le cépage persan noir, aussi appelé prinssan, pressan, pousse de chèvre ou encore petit bequet, est aujourd'hui utilisé en cépage principal dans quelques vins de Bordeaux, rouges et rosés, mais également en assemblage dans plusieurs vins de Savoie AOC du Bugey. S'il offre des vins riches en alcool, colorés et tanniques, le persan noir donne des vins de grande qualité une fois conservés, avec des arômes notables de fruits rouges tels que la framboise et la violette. Très apte à vieillir, le vin issu du persan noir donne le meilleur de ses capacités après 12 à 15 ans.
< Pascal
Petit Brun >
LES AUTRES CEPAGES
P