Côtes-de-Gascogne en fête : le nouveau visage des vins moelleux
Publié le 30-11-2016
On connaît bien les côtes-de-gascogne blancs secs - certainement le plus grand succès commercial dans la catégorie des IGP, côté Sud-Ouest. Des vins légers, tout en fruits et pleins de peps, dont on trouve dès la deuxième quinzaine d’octobre la version « primeur ». Depuis une vingtaine d’années, les côtes-de-gascogne moelleux prennent le relais à la fin de l’année. Pour ces vins moelleux, le cépage colombard, employé pour les secs, cède la place à d’autres variétés gasconnes : le gros manseng et le petit manseng. Ces deux cépages ont fait leur preuve dans des vins du piémont pyrénéen comme le jurançon et le pacherenc-du-vic-bilh. Les côtes-de-gascogne moelleux seraient-ils des « clones » de ces appellations béarnaises ? Nullement, car le climat et une vinification adaptée, proche de celle des côtes-de-gascogne secs, donnent à ces vins un côté aérien. Dans l’esprit des « nouveau vins doux », les côtes-de-gascogne moelleux séduisent moins par leur densité que par leur fruité et leur fraîcheur. Ils permettent à tout un chacun de traverser les fêtes sans se ruiner. Car leur prix, eux aussi, sont des plus doux.