Melon - cépage blanc : origine, utilisation, particularités
Melon : un cépage d’origine bourguignonne
Ce cépage est introduit au milieu du XVIIe siècle sur les coteaux de la Loire. Toutefois, ce n’est qu’en 1709 qu’il s’impose véritablement en France après avoir résisté à une vague de froid historique. Son origine génétique n’est révélée qu’en 1999 après une étude réalisée à l’université de Californie. Le cépage melon est issu d’un croisement entre le pinot et le gouais blanc. À noter que de nombreux autres noms ont été donnés à ce cépage (gros auxerrois, melon de Bourgogne, biaune, gamay blanc, muscadet, pourrisseux…) et que son vignoble s’étend sur 11 000 hectares en France.
Les multiples utilisations du cépage melon
Une multitude de vins blancs AOC muscadet utilisent uniquement ce cépage, mais il domine également les AOC coteaux bourguignons blancs et crémant de Bourgogne blanc ainsi que plusieurs IGP toujours en blanc. On le retrouve pourtant parmi les cépages accessoires de très nombreuses AOC du Beaujolais (en rosé et en rouge) et dans d’autres appellations célèbres : brouilly, juliénas, morgon, saint-amour, chiroubles…
Melon : des particularités d’élevage
S’il est robuste, notamment contre le froid, il reste sensible aux maladies de la vigne et notamment au mildiou. Ce cépage se caractérise aussi par le fait d’être soumis à un élevage sur lies. L’objectif consiste à rendre le vin plus rond avec une meilleure puissance aromatique en ne le séparant pas de ses lies, ces dépôts jaunâtres au fond des cuves.