Oberlin - cépage noir : origine, utilisation, particularités
D’où provient l’oberlin ?
Ce cépage noir est le résultat de l’hybridation entre le gamay et le millardet. C’est dans le nord-est de la France qu’est né l’oberlin, un hybride producteur : aujourd’hui, on trouve ses plantations de l’Alsace à la Bourgogne, en Pays de la Loire et dans le Centre. Ce cépage n’est cependant que peu répandu.
Dans quels vins trouve-t-on l’oberlin ?
Les vins qui contiennent de l’oberlin sont colorés et alcooliques. Ils sont appréciés à l’apéritif et caractérisés par une robe violacée et un goût résineux. Concrètement, ce cépage est utilisé dans des vins tranquilles qui portent le label « Indication d’origine protégée » (IGP) comme l’alpes-maritimes, l’ardèche, le comtés-rhodaniens, le drôme, le coteaux-des-baronnies, le var, le mont-caume, etc.
Quelles sont les spécificités de l’oberlin ?
Résistant et fertile, ce cépage craint peu les maladies comme le mildiou et l’oïdium. Il est reconnaissable grâce à ses grappes de petite à moyenne taille et à ses baies de forme sphérique à légèrement elliptique. Ses jeunes feuilles ont une couleur verte tandis que les feuilles adultes sont cunéiformes. Elles possèdent cinq lobes et un sinus pétiolaire en U. Leur face intérieure est identifiable grâce à sa densité faible à moyenne de poils dressés. Les autres particularités de l’oberlin sont un débourrement et une maturité précoce.
< Muscat de Hambourg
Pascal >